A la question, « Avez-vous déjà renoncé à vous soigner pour des raisons financières ? » 82 % du total enquêtés déclarent ne jamais avoir renoncé à se soigner pour des raisons financières.
Si l’on se focalise sur ceux qui ont répondu : « Quelques fois à Souvent », on observe pas de réelle distinction entre les secteurs.
Au niveau du QVA de Gerzat, cette part (30%) est bien supérieure au secteur témoin 2.
A l’échelle des quartiers QPV, il y a des distinctions dans une moindre mesure sur les quartiers de Fontaine du Bac et de Cournon d’Auvergne qui présentent des parts à plus de 30%.
Globalement, plus de 50% des enquêtés déclarent avoir « trouvé facilement un médecin traitant dans leur quartier ». On y observe une distinction entre l’ensemble des QPV (60%) et le secteur témoin 1 (47%).
En observant ceux qui déclarent « ne pas avoir trouvé (de médecin) dans leur quartier », il n’ y a pas vraiment de différence entre l’ensemble QPV et le secteur témoin 1.
De même entre le quartier QVA de Gerzat et le secteur témoin 2.
Toutefois, à l’ échelle des différents quartiers QPV, on observe des distinction avec : sur Fontaine du Bac une part particulièrement haute (38%) et à l’inverse une part particulièrement basse pour le quartier de Cournon d’Auvergne (près de 4%) et dans une moindre mesure à la Gauthière (moins de 10%). On retrouve d’ailleurs ces mêmes ordres de grandeur sur le fréquentation des équipements de santé dans le quartier.
A la question : « En général, diriez vous que votre santé est ? » , 86 % du total des enquêtés déclarent avoir une « Bonne à Très bonne » santé.
Toutefois, à l’échelle de QPV cette part s’avoisine plutôt à 78%.
En observant ceux qui répondent avoir une « Mauvaise à Très mauvaise » santé, on perçoit une part plus élevée sur l’ensemble des QPV (près de 22%) comparativement au secteur témoin 1 (13%).
Le QVA du Patural-les Pègues ne présente pas de différence avec le secteur témoin 2.
A l’échelle des quartiers QPV, Fontaine du Bac se distingue avec une part plus élevée (près 31%).
LA DEMANDE D'EMPLOI GLOBALE
Définition : Les demandeurs d’emplois catégories A,B,C représentent les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi. L'indicateur de chômage est calculé de la manière suivante : demandeurs d'emploi de catégories A,B,C inscrits à Pôle Emploi, sur la population active âgée de 15 à 64 ans.
UNE MAJORITE DE SECTEURS PRESENTANT UNE SITUATION MEILLEURE OU SIMILAIRE A LA MOYENNE METROPOLITAINE
Une majorité des quartiers IRIS ou communes de la métropole en dehors du coeur de la ville centre, présentent des situations similaires, voire meilleure que la moyenne métropolitaine.
DES TAUX ELEVES SUR LA VILLE-CENTRE ET LE QUARTIER LAC-POINTILLOUX (Cournon d'Auvergne)
La commune de Clermont-Ferrand abrite ainsi, quasi à elle seule, avec le quartier le Lac - Pointilloux de Cournon, les taux de chômage les plus préoccupants. La ville de Clermont-Ferrand concentre 48% des actifs occupés de la métropole mais 60% des chômeurs de la métropole, soit une surreprésentation de 12 points de plus.
DES SITUATIONS CONTRASTEES ENTRE QUARTIERS DE CLERMONT-FERRAND ET DE COURNON D'AUVERGNE
Ces deux communes présentent une forte hétérogénéité interne (entre quartiers). Des effectifs et des taux élevés caractérisent des IRIS situés pour partie en Quartiers Politique de la Ville (QPV) ou à leur périphérie. C'est le cas des IRIS Boucle, Torpilleur Sirocco, Champratel, Vergnes (Quartiers Nord), de l'IRIS de la Gauthière, de Rotonde et Duclos (St-Jacques) et de l'IRIS Fontaine du Bac. C'est également le cas sur l'IRIS Le Lac-Pointilloux (28% de chômage) de la commune de Cournon. Sur Champratel, une réelle situation de décrochage s'observe avec un actif sur deux est au chômage. Hors géographie prioritaire, taux et volumes caractérisent la centralité de Clermont (Jaude, St-Alyre, Trudaine et Charras), ainsi que le quartier République (un actif sur trois).
UNE CONCENTRATION DES OUVRIERS ET EMPLOYES AU NORD ET EST DE LA METROPOLE
La géographie des ouviers et employés oppose le Sud-Ouest au Nord et à l'Est de l'agglomération. Ainsi, les Ouvriers et employés sont largement concentrés dans le Nord-Est de Clermont, Gerzat, Aulnat, le Lac-Pointilloux (Cournon d'Auvergne) et dans une moindre mesure à Lempdes et Pont-du-Château. Dans ces secteurs, c'est plus de 7 actifs occupés sur 10 qui appartient à la catégorie Ouvriers et employés, contre un sur deux en moyenne dans la métropole. Ils sont ainsi sous-représentés dans les communes du Sud-Ouest : Chamalières, Royat, Romagnat, Ceyrat, St-Genès-Chamapanelle... où ils représentent moins d'un actif sur trois.
PRES D'UN JEUNE SUR QUATRE EST DEMANDEUR D'EMPLOI
Sur la métropole, le taux de chômage des jeunes atteint 23% (près d'un jeune sur 4), soit 4 points de plus que le taux de chômage global. Or, la population des jeunes est souvent ciblée dans les problématiques de non-recours. Ainsi, si le chômage des jeunes est important, celui-ci est certainement sous estimé.
Les cercles rouges, sur la carte, correspondent à des secteurs où plus d'un jeune sur trois est un demandeur d'emploi.
Globalement, les taux élevés se situent sur les communes et IRIS autour du coeur de la ville centre et notamment sur la frange Est. Le Nord et le Sud de Clermont (Rotonde, Duclos et St-Jacques Sud) sont particulièrement impactés par des taux et des volumes élevés.
L'IRIS des Vergnes quant à lui est de de loin, en fort décrochage : plus d'un jeune sur deux est en recherche d'emploi.
UNE GEOGRAPHIE DE LA DEMANDE D'EMPLOI DES JEUNES DIFFERENTE DE LA DEMANDE D'EMPLOI GLOBALE
Le taux de chômage des moins de 25 ans montre des spécificités territoriales qui contrastent avec le taux de chômage global. En effet le taux de chômage des jeunes est des plus faibles sur l'hyper-centre clermontois. Il y a effectivement un biais sur ces secteurs puisque l'INSEE comptabilise dans sa population active, les étudiants déclarant une activité. Cela a pour conséquence de diminuer le taux de chômage des jeunes. Pour autant, le chômage des jeunes n'est pas à négliger en volume, en particulier sur St-Alyre, Jaude, Le Port, Trudaine, Pélissier (quartier gare), Oradou - Raye Dieu.
PAS D'EFFET GENRE DU CHÔMAGE
A la question : 'y a t-il plus de femmes ou d'hommes au chômage, et si oui, est-ce que cela correspond à une géographie particulière sur le territoire de la métropole ?'.
La réponse est plutôt non : le calcul d'un indice de spécificité montre qu'il n'y a pas d'effet sexe dans la demande d'emploi. En conclusion, il y a autant de femmes au chômage que d'hommes (cercles jaunes). On peut considérer cela comme une régle, avec quelques quartiers ou communes qui restent des exceptions.
- en rouge, des secteurs ou les femmes sont davantage plus nombreuses que les hommes à être inscrites à Pôle Emploi : notamment Torpilleur Sirocco et Champratel (Quartiers nord), Pelissier (Quartier gare et Montferrand).
- en vert, des secteurs ou les femmes sont moins nombreuses que les hommes à être inscrites à Pôle Emploi, prégnant sur les IRIS des Vergnes et de la Rotonde (St-Jacques), et en volume sur St-Alyre.
L'AGE CHEZ LES DEFM
Tous âges confondus, les DEFM (demandeurs d'emploi en fin de mois de catégories A,B,C) sont nombreux dans les quartiers prioritaires, notamment autour de la Gauthière et dans certains IRIS tels que Saint-Alyre, Jaude et le Vieux de Bourg de Cournon d'Auvergne.
Parmi les DEFM, la tranche d'âge la plus représentée correspond à celle des 25 - 49 ans, du fait de sa forte proportion dans la population en âge de travailler (15-65 ans).
Concernant les DEFM jeunes (- 25 ans) et les plus âgées (+ 50 ans ), peu d'écarts entre les territoires s'observent par rapport à la moyenne métropolitaine (16% DEFM de moins de 25 ans et 19% DEFM de plus de 50 ans).
Cependant, quelques secteurs se distinguent :
- Les jeunes DEFM sont surreprésentés dans le secteur des Pègues. Dans cet IRIS, un DEFM sur quatre est un jeune. Dans une moindre mesure, le centre d'Aubière, le Sud-Ouest de Lempdes, le sud du Cendre, ainsi que les Côtes, Charras et Lecoq sur Clermont-Ferrand présentent un jeune DEFM sur cinq;
- A l'opposé, dans les IRIS Cornonet et surtout Val d'Allier (Cournon d'Auvergne), ainsi que sur le quartier HLM (Pont du Château), un DEFM sur trois a plus de 50 ans. Dans une moindre mesure, les IRIS Stade Bourg de Beaumont, le Bourg de Romagnat, Boisséjour à Ceyrat et l'Ouest de la commune Charmalière présentent plus d'un DEFM sur quatre ayant plus de 50 ans.
- Enfin, Pont du Château cumule à la fois une forte proportion de jeunes et de plus de 50 ans en demande d'emploi, notamment concernant l'IRIS Vieux Pont du Château, où un chômeur sur deux rentre dans ces deux catégories.
LE DEMANDE D'EMPLOI DE LONGUE DUREE
A l'échelle de la métropole, les demandeurs d'emploi inscrits depuis plus de 2 ans correspondent à un demandeur sur quatre. La demande d'emploi de longue durée ne caractérise pas de secteurs particuliers, en tous cas, elle n'est pas une spécificité des quartiers politique de la ville. Celle-ci n'est pas non plus corrélée au poids des plus de 50 ans. A l'exception de communes de l'ouest (Nohanent, Durtol, Orcines, St-Genès, Royat, Ceyrat, ou du Sud (Pérignat et Le Cendre), où taux et volumes sont faibles, il s'agit d'une problématique à appréhender à l'échelle de l'agglomération toute entière.
A noter, parmi les quartiers prioritaires présentant des taux plus élevés que la moyenne métropolitaine se distinguent : La Boucle, Champratel, Rotonde, Fontaine du Bac, Le Lac Pointilloux et la commune d'Aulnat.
UNE CONCENTRATION DES SALARIES EN EMPLOI PRECAIRE AU COEUR DE LA VILLE CENTRE
En 2015, les salariés en emploi précaire se concentrent dans la ville de Clermont-Ferrand, de son hypercentre (St-Alyre, Jaude) au quartier gare et la cité administrative, ainsi que dans le Sud (de Vallières à Fontaine du Bac). Il y a probablement une proportion d'étudiants dans ces effectifs. Si le chômage élevé caractérise les QPV, l'emploi précaire n'est pas une spécificité de la gégraphie prioritaire. L'emploi précaire est davantage une spécificité d'un large hypercentre clermontois, même si celui-ci est dans les quartiers prioritaires globalement deux fois plus élevé qu'en moyenne dans la métropole (près d'un tiers des actifs).
A la question : « Quelle est la principale raison de votre installation dans ce quartier ? », le total enquêtés donne comme principale raison la « qualité du cadre de vie » à près de 30%.
Les secteurs témoins 1 et 2 ont une part similaire au total général.
Toutefois, pour l’ensemble des QPV et le QVA de Gerzat ce n’est pas « la qualité du cadre de vie » qui ressort comme la principale raison :
- Pour l’ensemble des QPV, c’est la mention « je n’ai pas vraiment choisi » qui ressort nettement comme la raison principale à près de 30%. C’est notamment le cas sur les Vergnes avec une part qui atteint les 40%.
- Au niveau du QVA le Patural – Les Pègues, c’est la raison « la proximité du lieu de travail » qui apparait comme principale à près de 25% se distinguant ainsi du secteur témoin 2 (différence de près de 10 points).
Le QVA le Patural – Les Pègues, se distingue également du secteur témoin 2 en présentant une part supérieure pour la raison « la proximité des gens que je connais » ( près de 16%, soit le double que sur le secteur témoin 2).
A la question : « Souhaitez-vous déménager ? », plus de 2/3 des enquêtés ne souhaitent pas déménager, soit 68,5%.
Toutefois, à l’échelle des QPV, l’écart entre ceux qui souhaitent déménager et ceux qui ne souhaitent pas se réduit nettement. Ainsi, près d’une personne sur deux souhaite déménager sur l’ensemble des QPV.
A l’échelle des différents quartiers QPV, on observe des distinctions, notamment :
A l’échelle des quartiers Nord, entre Croix-de-Neyrat et les Vergnes.
A l’échelle des QPV, entre Fontaine du Bac et St jacques.
A la question : «Pour quel motif souhaitez-vous déménager ? », le principal motif à l’échelle du total enquêtés comme sur l’ensemble des QPV est de trouver « un logement plus adapté » à plus de 38%.
Ce motif est suivi de prés par le motif « autre ». A l’analyse rapide de cette question ouverte on note deux motifs qui ressortent :
- Devenir propriétaire
- L’environnement : ambiance / tranquillité
On remarque également que pour le motif « mutation professionnelle », l’ensemble des QPV présente une part inférieure à près de 10 points comparativement à l’ensemble du total enquêtés (près de 13%).
A la question : « Avant ce logement, habitiez-vous déjà ce quartier ? », près de 30 % des interrogés répondent oui.
Dans l’ensemble des QPV, on remarque que la part des répondants « oui » (38%) est plus importante que dans les autres secteurs (témoins 1 et 2) de près de 10 points.
Ainsi, les habitants des QPV ont davantage changé de logement au sein même de leur quartier.
Parmi les QPV, le quartier Fontaine du Bac se distingue, présentant des parts similaires aux secteurs témoins 1 et 2.
Sur Fontaine du Bac, cette distinction se fait au profit de ceux « provenant d’un autre quartier de Clermont-Ferrand » qui présentent une part plus importante avec près de 48,5% contre près de 40% pour l’ensemble des QPV ou du secteur témoin 1.
De la même manière sur le Quartier de veille Le Patural – les Pègues, la part de ceux « provenant d’un autre quartier de Clermont-Ferrand » est plus importante (47%) que sur l’ensemble du secteur témoin 2 (31%).
Sur le quartier des Vergnes on note une distinction toute particulière : la part des personnes provenant de l’étranger (10%) est bien supérieure que sur tous les autres quartiers QPV (près de 3,8%) ou secteurs témoins ( s1 : 0,6% - s2 : 1,2%).
Parmi ceux qui souhaitent déménager (30% du total enquêtés), plus de 30% souhaitent le faire dans un autre quartier de Clermont-Ferrand. Parmi eux, 80% souhaitent emménager en dehors de leur quartier.
Cette part est identique à l’échelle de l’ensemble des QPV.
L’ensemble de QPV se distingue du total enquêtés sur deux modalités :
-Une part supérieure (près de 46%), de ceux souhaitant déménager dans un autre quartier de Clermont-Ferrand. Ainsi près d’une personne sur deux souhaite déménager dans un autre quartier de Clermont-Ferrand.
-Une part de ceux qui souhaitent déménager vers une « autre région ou département » plus basse (9%) comparativement au total enquêtés (21%)
A la question : « Depuis combien de temps résidez-vous dans votre logement ? », la part des répondants depuis « plus de 10 ans » est la plus importante parmi les autres modalités (- d’un an / de 1 à 2 ans / de 2 à 5 ans / de 6 à 10ans).
Ainsi plus d’un tiers du total enquêtés ( 35%) déclare résider depuis plus de 10 ans dans son logement.
Sur l’ensemble des quartiers prioritaires (QPV), le QVA de Gerzat et notamment sur le secteur témoin 2, cette part avoisine les 50%. Ainsi, près d’une personne sur deux dans ces trois secteurs est installée depuis plus de 10 ans dans son logement.
Au sein des QPV, Fontaine du Bac se distingue avec près de 2/3 résidants depuis plus de 10 ans dans leur logement et Cournon d’Auvergne avec une part plus basse.
Ensemble des secteurs :
Parmi les personnes qui se déplacent peu souvent hors de leur quartier on s’aperçoit qu’une majorité sont des femmes. Dans les QPV et le secteur témoin 2, 2/3 des personnes qui se déplacent peu souvent hors de leur quartier sont des femmes.
Cependant, les femmes représentent 80% des individus qui se déplacent peu souvent en dehors de leur quartier dans le QVA.
Enfin, dans le secteur témoin 1, la répartition entre les hommes et les femmes est plus égalitaire.
On remarque cependant que la répartition est plus égalitaire entre les hommes et les femmes sur l’ensemble des quartiers lorsqu’il s’agit des individus qui se déplacent souvent hors de leur quartier.
Ensemble des secteurs :
Dans les QPV, plus d’1 personne sur 2 qui se déplace souvent hors du quartier est sans emploi.
En revanche on remarque que dans les QPV la part de personnes sans emploi qui se déplacent souvent hors de leur quartier est sensiblement plus importante que dans les autres quartiers. Cependant on remarque que la part des personnes qui ont un emploi se déplacent moins souvent hors de leur quartier relativement aux autres quartiers.
De plus on peut noter que dans les secteurs témoins, un peu moins d’une personne sur deux qui se déplace souvent hors de son quartier est sans emploi. De fait on remarque que la part des individus qui ont un emploi parmi ceux qui se déplacent souvent est plus importante dans le QVA (50%) et le secteur témoin 2 (45%).
Les personnes en emploi précaire se déplacent moins souvent hors de leur quartier.
Total enquêtés : 28% des déplacements hors du quartier sont effectués pour aller faire des courses et 24% pour la pratique d’un loisir.
Ensemble des secteurs : Les courses restent la première raison de déplacement hors du quartier, sans de grandes différences entre les quartiers, si ce n’est que les loisirs sont davantage cités en seconde raison dans le QVA relativement aux autres ensembles des secteurs.
Remarque générale : On peut noter qu’il y a surtout une nette différence entre les QPV et leur secteur témoin de référence; relativement au QVA et le secteur témoin 2. En effet, dans le QVA et secteur témoin 2 on remarque que 30% des insatisfaits jugent le nombre de transports en commun suffisant alors que cette part est au moins 20 points supérieure dans le secteur témoin 1 et les QPV. On peut enfin remarquer les différences présentes entre les quartiers : dans le quartier des Vergnes, seulement 12% des insatisfaits jugent le nombre de TC suffisant, alors qu’à la Gauthière par exemple, 84% des insatisfaits jugent leur nombre suffisant.
QPV :
Parmi les interrogés qui sont insatisfaits de l’offre de transports en commun, 60% jugent le nombre d’équipements de transports en commun suffisant.
Parmi les interrogés qui sont satisfaits de l’offre de transports en commun, 93% jugent le nombre d’équipements de transports en commun suffisant.
* La Gauthière : 84% des répondants insatisfaits des équipements de transports en commun jugent leur nombre suffisant.
**Les Vergnes : seulement 12% des insatisfaits jugent l’offre suffisante dans leur quartier.
Secteur Témoin 1 :
Parmi les interrogés qui sont insatisfaits de l’offre de transports en commun, 45% jugent le nombre d’équipements de transports en commun insuffisant et 1 personne sur 2 trouvent l’offre suffisante.
Parmi les interrogés qui sont satisfaits de l’offre de transports en commun, 88% jugent le nombre d’équipements de transports en commun suffisant.
QVA :
Parmi les interrogés qui sont insatisfaits de l’offre de transports en commun, 58% jugent le nombre d’équipements de transports en commun suffisant.
Parmi les interrogés qui sont satisfaits de l’offre de transports en commun, 93% jugent le nombre d’équipements de transports en commun suffisant.
ST2 :
Parmi les interrogés qui sont insatisfaits de l’offre de transports en commun, 30% jugent le nombre d’équipements de transports en commun suffisant.
commune | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Logements vacants depuis plus de 3 mois du parc locatif social | s | s | n.d. | s | s | n.d. | n.d. | |
Rotation dans le parc social | 29 | 8,0% | n.d. | 200 | 23,5% | n.d. | ||
Année médiane de construction du parc locatif social | 1968 | n.d. | 1968 | n.d. | ||||
Loyers médian du parc locatif social en €/m² | 3,9 | n.d. | 4,7 | n.d. | ||||
Logements du parc social loyer < 4,92 €/m² PLAI | 310 | 83,8% | n.d. | 521 | 57,5% | n.d. | 59,5% | |
Montant median des charges dans le parc locatif social | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | ||
Ventes appartements anciens | s | s | s | 108 | 2,2% | 1,9% ↗ | n.d. | |
Prix de ventes des appartements anciens en €/m² | s | s | 1576 | 27,9% ↗ |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
Le quartier du Patural - Les Pègues est un quartier polymorphe, présentant une certaine mixité d'habitat. Il est en effet constitué de trois quartiers : l'ensemble d'habitat social du Patural au Nord-Est construit en 1968, la cité des Pègues au Sud, et un quartier essentiellement pavillonnaire à l'Ouest. Le quartier totalise 950 logements, soit 20% de la ville de Gerzat mais concentre 42% des logements sociaux de la ville. De par sa diversité d'habitat, le poids des logements sociaux du quartier est le plus faible des QPV et QVA de la métropole (moins de 43%). La vacance est inexistante. Le taux de rotation est de 8% contre 9% pour l'ensemble des quartiers prioritaires.
Le loyer médian de 3.9 €/m² conforme à la médiane globale des QPV de la Métropole. 84% de ces logements sociaux sont concernés par un loyer inférieur à 4.92€/m² (équivalent PLAI) contre 93% en moyenne pour les QPV de la métropole. Quant aux charges, mensuelles, elles sont parmi les plus élevées des quartiers, de 126 € par mois, aussi élevées que sur le QVA d'Aulnat ou du QPV des Quartiers Nord. Cela peut s'expliquer par la forte représentation des T4 et plus.
Les logements sociaux du quartier présentent une faible diversité de type : 81% d'entre-eux sont des T4. Aucun T1 n'y est disponible, et T2, T3 ou T5 ou plus ne représentennt qu 6 à 7% de l'offre.
commune | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Logements | 954 | n.d. | 4830 | n.d. | 19,8% | |||
Logements vacants | 12 | 1,3% | n.d. | 247 | 5,1% | n.d. | 4,9% | |
Logements T1 et T2 | 49 | 5,1% | n.d. | 693 | 14,3% | n.d. | 7,1% | |
Logements T3 | 74 | 7,8% | n.d. | 1026 | 21,2% | n.d. | 7,2% | |
Logements T4+ | 829 | 87,1% | n.d. | 3111 | 64,4% | n.d. | 26,6% | |
Résidences principales (RP) | 932 | 97,7% | n.d. | 4523 | 93,6% | n.d. | 20,6% | |
RP occupées par leur propriétaire | 474 | 50,9% | n.d. | 2740 | 60,6% | n.d. | 17,3% | |
RP du parc locatif privé | 91 | 9,8% | n.d. | 838 | 18,5% | n.d. | 10,9% | |
RP du parc locatif social | 367 | 39,4% | n.d. | 865 | 19,1% | n.d. | 42,4% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
Parmi les 2/3 ayant crée des liens avec leur voisin, 21 % déclarent avoir au moins une visite par jour.
A l’échelle des secteurs, on observe que dans l’ensemble des QPV et notamment du QVA de Gerzat, cette part est bien plus importante que sur les secteurs témoins 1 et 2 (avec près de 20 points de différence).
A la question «Comment vous sentez-vous dans votre logement ?», au total 94% des enquêtés se sentent « bien à très bien ».
A l’échelle des secteurs témoins 1 et 2, et du QVA de Gerzat les proportions sont similaires à celle de l’échantillon total, avec plus 95% de « bien à très » dans son logement.
Toutefois, à l’échelle de l’ensemble des QPV, cette part descend à près de 85%, présentant ainsi un écart de près de 10 points comparativement aux secteurs témoins. A l’échelle des quartiers QPV, il n’y a pas de distinction notable.
Si l’on se focalise sur ceux qui se sentent « mal à très mal » (6% du total enquêtés) , on observe que la part des locataires est plus importante que celle des propriétaires.
A la question « comment vous sentez-vous dans votre quartier ? », au total 92% des enquêtés se sentent « bien à très bien ».
Dans les secteurs témoins 1 et 2, voire également sur le quartier de veille active de Gerzat, les proportions sont similaires à celle de l’échantillon total (autour de 92% pour « très bien à bien » et autour de 8% pour « très mal à mal »).
Dans l’ensemble des QPV bien que les personnes se sentent « bien à très bien » à 80%, la part de ceux qui se sentent « mal à très mal » est supérieure à près de 15 points comparativement au secteur témoin 1.
A l’échelle des différents quartiers QPV, il n’ y a pas de distinctions notables.
Par contre à l’analyse par sexe de ces répondants, on remarque que sur Cournon d’Auvergne, parmi ces 30% qui se sentent « mal à très mal », 20% sont des femmes et 10% sont des hommes.
Total enquêtés :
77% des répondants pensent que leur quartier a bonne réputation.
Ensemble des secteurs :
Dans les deux secteurs témoins, 8 personnes sur 10 pensent que leur quartier a bonne réputation. En revanche on s’aperçoit que dans le QVA, seulement 1 personne sur 2 est de cet avis, et dans les QPV seulement une personne sur 3.
Dans les QPV, il y a donc davantage d’habitants qui pensent que leur quartier a mauvaise réputation.
Détails QPV :
Dans les Quartiers Nord, il y a sensiblement plus d’habitants qui pensent que leur quartier a mauvaise réputation relativement à l’ensemble des QPV. En effet, dans les Quartiers Nord 7 personnes sur 10 pensent que leur quartier a mauvaise réputation.
Total enquêtés :
16% des enquêtés pensent que leur quartier a mauvaise ou très mauvaise réputation.
Ensemble de quartiers :
Dans les deux secteurs témoins, 20% pensent que leur quartier a mauvaise réputation. En revanche on s’aperçoit que dans le QVA, seulement 1 personne sur 3 est de cet avis, et dans les QPV 6 personnes sur 10.
Dans les QPV, il y a donc davantage d’habitants qui pensent que leur quartier a mauvaise réputation.
Détails croisement modalités :
Parmi les 60% des interrogés des QPV qui pensent que leur quartier a mauvaise réputation, 1/3 d’entre eux ont été victime de cette réputation, dont la moitié sont des femmes.
commune |
---|
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
II/ Profils avec des signes de fragilité
Emploi précaire et dépendance aux prestations sociales
Ce profil regroupe des quartiers centraux de Clermont Ferrand (Saint Alyre, Jaude, Trudaine, Dolet, Charras et Pelissier) caractérisés par une majorité de logements locatifs privés (médiane à 65%, 25% de propriétaires occupants, 11% de social), ainsi que de fortes inégalités de revenus. C'est deux points communs avec le profil vert clair, également localisé sur le centre de Clermont. Les revenus disponibles 1er décile sont faibles (8 100€/UC/an), tandis que les plus hauts revenus atteignent 45 700 €/UC/an. La faiblesse des revenus 1er décile est en rapport avec la présence d’étudiants. Cependant, le taux élevé de personnes à bas revenus, qui exclut la plupart des étudiants, atteste de la précarité d’autres catégories (salariés, demandeurs d’emploi, sans-profession mais aussi SDF 'domiciliés dans des organismes se situant dans ces quartiers : CCAS, associations caritatives, hébergement d’urgence, …)
La spécificité de ce profil réside dans la surreprésentation de l'emploi précaire, la plus élevé des profils (médiane de 32% de l’emploi salarié, 17% pour la métropole), davantage que pour le profil Grande précarité.
Environ deux tiers des personnes sont couvertes par la CAF et la moitié des ménages disposent de ressources constitués à 50% ou plus, des prestations sociales.
actifs peu qualifié
Ce profil se caractérise par des indicateurs de précarité, moins marqués que pour le profil Grande précarité mais élevés et préoccupants. Trois des cinq quartiers prioritaires intersectent ou se situent totalement dans ces quartiers : Saint Jacques sur IRIS Duclos, Fontaine du Bac dans l'IRIS du même nom, le Quartier de Cournon (IRIS Le lac - Pointilloux). Pour être complet, ce profil intégre également les IRIS Sud St-Jacques et République.
Le profil est marqué par un taux élevé d'ouvriers et d'employés (mediane 59% / CAM à 46%), Le taux de non-diplomés ou de niveau brevet (médiane :37%/ CAM: 27%) et des revenus disponible faibles. Par rapport au profil précédent, on note surtout la quasi-absence de population aisée et des écarts de revenus moindres.
Le taux de chômage est bien plus élevé que sur la métropole (médiane à 22% / CAM :14%) plus particulièrement pour les jeunes de 15-24 ans (médiane 38% contre CAM: 27%)
Sur ces quartiers, la moitié des logements sont du locatif social. Les indicateurs relevant des prestations sociales sont élevés : personne couverte par la CAF (médiane 58% contre CAM à 47%), personne à bas revenus CAF (médiane 30% contre 19% pour la CAM) et d'enfants d'allocataire CAF vivant dans une famille sous le seuil de précarité (médiane54% contre CAM 33%).
Objectif
L’atlas est une collection de cartes monothématiques qui ne permet pas de donner une vision synthétique des différentes situations vécues par les quartiers ou communes de la métropole; néanmoins, il existe des analyses statistiques qui réduisent l’information et qui la rendent plus intelligible. Pour la réalisation de cette synthèse, 17 indicateurs, pour l’essentiel présents dans l’atlas, sont utilisés :
- Taux d'activité des 15-64 ans (INSEE RP 2015)
- Taux de chômage (INSEE RP 2015)
- Taux de chômage des jeunes
- 15 à 24 ans (INSEE RP 2015)
- Taux de chômage longue durée (Pôle emploi Auvergne-Rhône-Alpes 2016)
- Taux de chômage des 55-64 ans, (INSEE RP 2015)
- Taux d’ouvriers et d'employés dans la population active occupée (INSEE RP 2015)
- Taux d’emplois précaires dans la population salariée (INSEE RP 2015)
- Taux de personnes non diplômées ou Brevet des collèges, parmi les personnes non-scolarisées (INSEE RP 2015)
- Taux de logements locatifs sociaux (INSEE RP 2015)
- Revenu médian disponible par unité de consommation (ou UC) (INSEE – DGI 2014)
- Rapport interdécile des revenus disponibles (9ième sur 1er déciles) (INSEE – DGI 2014)
- Taux de personnes couvertes par un allocataire (CAF du Puy-de-Dôme 2014)
- Taux d’allocataires dont les ressources dépendent à plus de 50% des prestations sociales de la CAF (CAF du Puy-de-Dôme 2015)
- Part de personnes vivant dans un foyer à bas revenu (CAF du Puy-de-Dôme 2015)
- Part des enfants vivant dans une famille sous le seuil de précarité (CAF du Puy-de-Dôme 2015)
- Taux allocataires bénéficiant des minima sociaux (CAF du Puy-de-Dôme 2015)
- Taux de personnes couvertes par un bénéficiaire de la CMU (INSEE - CNAM 2015)
III/ Profil de la grande précarité
Ce profil est fortement éloigné des autres par les valeurs extrêmes atteintes sur les indicateurs de précarité. Il colle géographiquement à trois QPV de la métropole : St-Jacques (Iris Rotonde), Quartiers Nord (Iris Boucle, Torpilleur, Champratel et Vergnes).
Les revenus disponibles y sont faibles : 7 581€/UC/an pour le 1er décile, 13 862 €/UC/an pour le revenu médian. Ce 1er décile tombe à 6 796€/UC/an sur Rotonde et à peine plus de 8 200€/UC/an sur Champratel.
Un habitant sur deux, de moins de 65 ans vit dans un foyer à bas-revenu; 72% des enfants d'allocataires CAF vivent dans une famille à bas-revenu. le taux de bénéficiaires CMU est de 29% alors qu’il est de 9% sur l'ensemble de la métropole. Un actif sur trois est au chômage, près d'un sur deux pour les jeunes . Parmi les non-scolarisés la moitié ont au mieux le brevet, trois actifs occupés sur quatre sont, ou ouvriers, ou employés.
A l'intérieur de ce profil, les écarts varient fortement entre quartier : La Boucle apparait comme le moins précaire, Rotonde et Champratel montrent en revanche une plus grande précarité. Pour les Vergnes, les moyennes à l’échelle de l’iris atténuent la précarité, mais celle-ci est très comparable, dans le parc HLM, à celle mesurée sur Champratel. Enfin, la Gauthière apparait préoccupant de par le nombre de personnes concernées par la grande précarité.
Méthode
La réduction de l’information s’opère en deux étapes :
- 1/ une analyse multivariée, ici, une Analyse en Composantes Principales (ACP), permet la synthèse des indicateurs sélectionnés en revenant à un espace de dimension réduite (passage de 17 variables à deux axes) : il s’agit donc d’obtenir un résumé pertinent des données initiales.
- 2/ une Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) permet le regroupement des quartiers IRIS ou des communes ayant des caractéristiques proches, en différents profils (agrégats réalisés grâce à la méthode de Ward).
C’est le positionnement des profils identifiés dans l’espace des variables réduites qui permet de les nommer et de les analyser les uns par rapport aux autres.
Territoire couvert et unités géographiques
L’analyse couvre les 21 communes de l’agglomération clermontoise dont 4 pour lesquelles l’information statistique est disponible à l’échelle des quartiers IRIS (Beaumont, Chamalières, Clermont-Ferrand et Cournon d’Auvergne).
Logiciels utilisés
- R (algorithmes statistiques)
- Excel (supports graphiques)
- ArcMap (cartographies)
Le portrait de l'agglomération résulte du croisement de 17 indicateurs (voir la méthodologie en bas de page). Il identifie 3 grandes catégories qui se déclinent en 7 profils
I/ Profils aisé et intermédiaires
Profil aisé
Un arc allant de l'Ouest au Sud de la métropole, en partant des Côtes (Nohanent - quartier Glacière de Clermont) à Pérignat-Lès-Sarlieve, en passant par le plateau des Dômes et la faille de Limagne. Les ménages y résidant, ont les plus hauts revenus disponibles de l’agglomération (9ième décile à 48 800 €/UC/an); Les indicateurs de précarité y sont très faibles ( 9% de personnes vivant dans un foyer à bas revenus contre 19% sur la métropole ...) C'est également des quartiers où prédominent les propriétaires occupants leur propre logement (69% des ménages).
trois profils intermédiaires
Des profils sur lesquels les indicateurs de précarité commencent à augmenter tout en restant modérés (tons verts) à moyen (jaune) dont les valeurs reflètent les moyennes de la métropole.
A noter que les quartiers de l'hypercentre clermontois (profil vert clair : Lecoq, Le Port, Ballainvilliers, Salins, Bonnabaud et Poncillon) sont marqués par l'emploi précaire (de 22% à 30% contre 17% pour la CAM) et par une inégalité des revenus disponibles entre les plus modestes et les plus aisés (1er décile à seulement 8 580€/UC/an, tandis que les plus hauts revenus atteignent 58 150 €/UC/an). Ce profil se caractérise également par la forte présence du locatif privé (69% des logements).
DES ÉTRANGERS FORTEMENT REPRÉSENTÉS SUR TROIS QUARTIERS PRIORITAIRES CLERMONTOIS (QUARTIERS NORD, LA GAUTHIÈRE ET ST-JACQUES).
La ville centre abrite 50% de la population de la communauté urbaine mais concentre plus de 70% des étrangers de celle-ci. Volume et taux sont des plus élévés sur des Iris correspondant à des QPV clermontois (Quartiers Nord, La Gauthière et St-Jacques. Ceci explique pourquoi un peu moins d’un demandeur d’emploi sur trois des QPV est également un étranger, avec des problématiques d’insertion, alors que ce taux tombe à 14% sur le reste de la métropole. Sur l'Iris Dolet, il s’agit de populations étudiantes. Des taux moindres mais restant relativement élevés caractérisent un secteur allant des iris Jaude et St-Alyre, à la cité administrative. Les mêmes niveaux s’observent sur Aulnat et le quartier Sud de Cébazat.
DES MÉNAGES VULNÉRABLES, FAMILLES NOMBREUSES OU MONOPARENTALES, TRÈS PRÉSENTS DANS DES QUARTIERS ABRITANT DES POPULATIONS À FAIBLE RESSOURCE
Les familles nombreuses ne sont pas toutes vulnérables. Cependant, leur forte représentation sur les iris englobant les quartiers prioritaires corresponde à des secteurs où les ménages ont de faibles ressources.
Les Quartiers : La Gauthière, Fontaine du Bac, La Rotonde, Duclos, Sud Saint Jacques et Bergougnan cumulent des volumes et des taux élevés de familles monoparentales, autre catégorie de ménages vulnérables. Les taux élevés de familles monoparentales apparaissent également sur les iris (Clermont-Ferrand : République, Trudaine ,Charras), (Beaumont: Mairie massage), (Chamalières: Les Roches ).
La Gauthière abrite près de 290 familles nombreuses dont d’une centaine comporte 4 enfants ou plus, ainsi que 340 familles monoparentales.
Sur les Vergnes, c’est 170 familles nombreuses. L’ensemble: La Boucle, Torpilleur Sirocco et Champratel réunis près de 320 familles nombreuses et autant de familles monoparentales. L’iris Fontaine du Bac comptent 150 de familles nombreuses et 290 familles monoparentales.
Le quartier Bergougnan, en croissance due au programme sociaux « les Normaliennes», abrite 260 familles nombreuses, 110 familles nombreuses et 56% de femmes.
UN VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION
L’indice de jeunesse de 0.94 en 2009 passe à 0,87 en 2014. Il signifie que la métropole compte davantage de personnes de plus de 59 ans que de personnes de moins de 20 ans. En 1999, cet indice était de 1.11 montrant clairement une tendance générale de vieillissement de la population sur le territoire.
Néanmoins des secteurs apparaissent plus jeunes que les autres :
- L’hypercentre ville clermontois abritant une part importante des étudiants de la métropole et présentant une baisse des plus de 59 ans
- Des iris des Quartiers Nord et de la Gauthière dont le parc social abrite des familles nombreuses
- Quelques quartiers des communes périurbaines ayant accueilli des familles sur la période précédente (Gerzat, Pont-du-Château, Cournon ..)
L’Ouest de la métropole apparaît beaucoup plus vieux. L’indice peut même descendre en dessous de 0.5 (2 fois plus de plus de 59 ans que de moins de 20 ans): quartiers centraux de Chamalières, iris Gabriel Péri de Clermont-Fd, Cornonet sur Cournon et la commune de Cébazat.
UNE CROISSANCE DE LA POPULATION
Entre 2009 et 2014, la population de la métropole a crû de près de 5 300 habitants (1 060 habitants supplémentaires en moyenne chaque année). C’est plus de deux fois plus que sur la période 1999-2009 (+450 habitants par an). D’une commune ou d’un quartier à l’autre, les évolutions sont en réalité contrastées :
- Cette croissance caractérise certains quartiers de Clermont-Ferrand (Champfleuri, Dolet, Bergougnan, Anatole France, République), des communes de l’Ouest (Nord de Ceyrat, Nohanent) ou du sud (Est de Beaumont, Le Cendre). Le quartier de Champratel, après avoir connu une forte décroissance démographique, voit sa population augmenter avec la construction de nouveaux logements de l'éco-quartier, sans compenser, à ca jour, la diminution de la période 1999-2009.
- A l’inverse, les communes de l’Est autrefois dynamiques (1999/2009) connaissent une stagnation voire une baisse. Cette baisse est accentuée sur Aulnat et ciblée sur des quartiers plutôt centraux de Lempdes, de Cournon-d’Auvergne, de Clermont-FD (Saint-Alyre, Trudaine, Oradou, Pélissier).
Ces évolutions ne sont pas sans conséquence sur les analyses d’autres indicateurs : ainsi, la croissance d’un indicateur de précarité sur un secteur en croissance démographique n’est pas systématiquement le reflet d’une dégradation de la situation. En revanche, un indicateur de précarité en hausse, dans un secteur en baisse démographique, démontre bien une aggravation.
DIMINUTION DE LA TAILLE MOYENNE DES MÉNAGES
Tout comme le vieillissement de la population est une tendance nationale, la diminution de la taille moyenne des ménages n’est pas une dynamique spécifique à l’agglomération. La taille des ménages s’établit à 1,9 personnes en moyenne. L’indicateur forme un véritable gradient centre-périphérie, avec une augmentation de la taille moyenne des ménages en fonction de l’éloignement au centre de l’agglomération. Les ménages composés d’une seule personne sont ainsi fortement représentés sur le cœur de l’agglomération. A l’inverse, les ménages composés de plus de deux personnes se situent sur les communes des couronnes et, cas particulier de Clermont-Fd, sur les Quartiers Nord et la Gauthière.
DES DISPARITÉS AU SEIN DU TERRITOIRE MÉTROPOLITAIN
Les revenus analysés sont les revenus disponibles : ils tiennent compte des prélèvements (impôts) et des transferts (prestations sociales), dont le rôle est de redistribuer ''les richesses'' en diminuant les écarts de revenus entre ménages.
Les populations aux revenus les plus faibles se concentrent sur des quartiers de la ville de Clermont-Ferrand et sur l'Iris le Lac-Pointilloux, en fort décrochage par rapport aux autres quartiers de Cournon. Sur Clermont-Ferrand, les revenus les plus faibles concernent des Iris qui recoupent la géographie prioritaire: Rotonde (St-Jacques), Torpilleur Sirocco et Vergnes (Quartiers Nord), L'Iris la Gauthière, mais également des quartiers centraux de Clermont-Ferrand (Jaude, Charras, Lecoq, Le port, Trudaine, St-Alyre).
A l'échelle communale, les plus faibles revenus concernent donc la ville de Clermont-Ferrand, mais aussi celle d'Aulnat.
A noter que le revenu des plus modestes du quartier Les Savarounes - Hauts de Chamalières est supérieur aux revenus médians de bon nombre de quartiers clermontois. Ceci illustre des disparités territoriales existantes entre quartiers de l'agglomération, et notamment de la ville centre.
DES DISPARITÉS DIMINUANT SELON UN GRADIENT CENTRE-PÉRIPHÉRIE
Pour schématiser, plus on s'éloigne du centre de Clermont-Ferrand, plus les inégalités s'estompent entre niveaux de revenus des ménages. C'est en effet sur le centre de la ville de Clermont (Ballainvilliers, Bonnabaud, Jaude, Lecoq, Le Port, Trudaine) que les écarts de revenus entre ménages sont les plus forts. Dans ces quartiers coexistent des populations à faibles revenus et des populations parmi les plus aisées de l'agglomération (écarts de revenus entre modestes et aisées à multiplier par 5 ou plus).
Les inégalités caractérisent également des quartiers de Chamalières et Royat, à l'inverse elles sont moindres sur les communes de couronne.
Cependant les quartiers prioritaires se distinguent des quartiers centraux, en présentant une concentration de bas revenus davantage généralisée, compromettant ainsi le principe de mixité sociale.
DES DISPARITÉS SELON L'ORIGINE DES REVENUS
Dans les IRIS couvrant des QPV , le poids des prestations sociales dans les ressources des ménages est plus élevé, représentant de 15 à 21% des ressources. L'iris Rotonde se distingues à la fois par le poids des prestation le plus élevé, en particulier par le poids élevé des minima sociaux, constituant la moitié des prestations. Enfin, c'est aussi dans ces quartiers que le poids des allocations chômage est les plus élevé.
Le poids des revenus d'activité est également peu élevé sur des quartiers ou commune de l'ouest, mais cette fois-ci, en raison du poids des retraites et des revenus du patrimoine.
Sur les quartiers centraux, comme le Port, Jaude, ou qui présentent des difficultés (Montferrand, Pélissier, ...), le poids des revenus d'activité apparaît élevé. C'est pourtant sur ces quartiers que s'observe aussi une fragilité d'une part de la population (inégalités de revenus entre ménages et présence de travailleurs pauvres).
QU'EST-CE QU'UN MENAGE A BAS-REVENU ?
En 2015, le seuil de bas revenus est de 1 043 euros par unité de consommation UC et par mois, correspondant à 60% du revenu médian de l'ensemble des ménages de France.
Les ménages à bas revenus sont définis par les ménages allocataires de la CAF pour lequel le revenus par unité de consommation (RUC) est inférieur au seuil de bas revenus
Un ménage allocataire de la CAF est constitué de l'allocataire responsable du dossier et de ses ayants droit (personnes couvertes).
UNE HAUSSE DU NOMBRE DE PERSONNES VIVANT DANS UN FOYER À BAS-REVENU SEMBLABLE À CELLE DE LA POPULATION TOTALE
En 2015, 43 730 personnes vivent dans un foyer à bas-revenus, dont 67% sur la ville de Clermont-Ferrand (alors que la ville ne compte que 50% de la population de la Métropole) : ces allocataires sont donc en nette sur-représentation sur la ville-centre. L'axe Jaude - St Alyre / Montferrand reste un secteur où les populations à bas-revenus sont très présentes. Cependant, ce sont bien les trois principaux QPV clermontois (Quartiers Nord, Gauthière et St-Jacques) qui atteignent des volumes et des taux très élevés : près d'un habitant sur deux sur les Iris Rotonde, Torpilleur Sirocco, Gauthière (2 300 habitants), plus d'un sur deux sur les Vergnes et Champratel. Gerzat demeure concerné par des volumes élevés : 1 730 habitants de la commune. En résumé, la physionomie ne change pas fondamentalement de la situation de 2011. On peut toutefois noter que l’Iris Masage (Beaumont) continue de se paupériser (déjà mesurée entre 2010 et 2013, paupérisation du parc social et de l'ensemble Grand Champ). La Plaine voit son taux de bas-revenus plus élevé qu'en 2011.
Globalement 2016 se caractérise par une stabilité du nombre de personnes vivant dans un foyer à bas-revenus.
En termes de profils : près de 19% des personnes de moins de 65 ans de la métropole vivent dans un foyer à bas-revenus, un tiers des allocataires (référents) a moins de trente ans, 50% des allocataires sont des personnes seules.
UNE SPÉCIFICITÉ TRÈS CLERMONTOISE
L'analyse des ménages dont les ressources dépendent à plus de 50% des prestations sociales équivaut à étudier des ménages, qui sans aides sociales, seraient en grande difficulté financière.
71% des ménages dépendants à 50% et plus des prestations sociales de la métropole habitent Clermont-Ferrand, traduisant de nouveau la concentration des ménages précaires sur la ville centre. Ces ménages sont fortement présents dans les QPV de Clermont-ferrand, au sud au voisinage du Plateau de St-Jacques et sur l'axe Fontgiève-St Alyre-Jaude / Gare-République. L’Iris du Masage (Beaumont) se distingue également par un taux plus élevé.
DES QUARTIERS OU UN ENFANT SUR DEUX VIT DANS UN FOYER À BAS-REVENU
A nouveau, les QPV de la Métropole se distinguent : plus d'un enfant sur deux vit dans un foyer à bas revenu. La fragilité du quartier Mairie-Masage (Beaumont) et des volumes élevés sur la commune de Gerzat apparaissent également.
Dans les QPV, 62% des répondants qui ne se sentent pas en sécurité sont sans emploi, ce phénomène se retrouve plus particulièrement sur Champratel (62%), les Vergnes et St Jacques (65%), Fontaine du Bac (60%).
En revanche, on s’aperçoit que 80% des répondants se sentant en insécurité dans le quartier de Croix de Neyrat sont sans emploi.
Enfin pour les secteurs témoins, 67% des répondants se sentant en insécurité sont sans emploi pour le secteur témoin 1, contre 55% dans le secteur témoin 2 .
Il est toutefois intéressant de remarquer que dans le QVA, 54% des personnes se sentant en insécurité dans leur quartier ont un emploi.
Ccl : Il n’y a pas de réelle différence entre les QPV et le secteur témoin 1, puisque la majorité des interrogés se sentant en insécurité sont sans emploi. Cependant, il existe une différence entre le QVA et le secteur témoin 2, puisque dans le premier 54% ont un emploi et dans le second cette même part est sans emploi.
Cependant on remarque que la répartition est similaire lorsque les répondants se sentent en sécurité dans leur quartier.
Ensemble des secteurs :
Dans les 4 secteurs, près de 60% des personnes se sentant en insécurité dans leur quartier sont des femmes.
Parmi les répondants qui se sentent en sécurité dans leur quartier, il y a autant d’hommes que de femmes.
Détails QPV :
La répartition est sensiblement la même lorsque l’on raisonne par quartier dans les QPV, avec cependant une exception à Champratel où la répartition est plus égalitaire.
Cependant on peut également noter qu’à Cournon d’Auvergne, près de ¾ des habitants qui se sentent en insécurité sont des femmes.
On remarque un sentiment général de sécurité dans les quartiers, en effet dans les QPV ¾ des personnes se sentent en sécurité dans leur quartier. On retrouve cette tendance sur l’ensemble des secteurs excepté le quartier de Cournon d’Auvergne où 2/3 des répondants se sentent en sécurité dans leur quartier, ce qui est sensiblement inférieur à l’ensemble des QPV mais également aux secteurs témoins et au QVA.
Enfin, on retrouve la tendance au sentiment de sécurité davantage marquée sur les secteurs témoins avec respectivement 90% pour le secteur 1 de répondants qui se sentent en sécurité dans leur quartier et 82% sur le secteur 2, ce qui crée une différence significative avec les QPV.
De manière générale, une grande part des interrogés fréquente les espaces verts et espaces publics de leur quartier, cependant on se rend compte d’une plus faible participation aux espaces verts sur le quartier de Saint-Jacques puisque seulement 1 personne sur 2 fréquente ces espaces contre 7 à 8 personnes sur 10 dans les autres quartiers.
Les habitants de Cournon d’Auvergne fréquentent davantage l’ensemble des équipements à leur disposition relativement aux autres quartiers, excepté les équipements sportifs où 1 personne sur 10 les fréquente contre, par exemple, 2 personnes sur 10 dans les quartiers Nord.
Les habitants de St-Jacques fréquentent moins les espaces verts, publics et culturels de leur quartier relativement aux autres puisque par exemple moins d’une personne sur 10 fréquente les espaces culturels de son quartier.
Les habitants de la Gauthière fréquentent moins les commerces de leur quartier relativement aux autres quartiers.
En somme, on remarque que les équipements culturels et sportifs sont ceux les moins utilisés par les habitants de manière générale pour l’ensemble des quartiers.
De manière générale, une grande part des interrogés fréquente les espaces verts, espaces publics, équipements de santé, et services publics de leur quartier.
Ensemble des secteurs :
Dans les QPV, plus de 2/3 des interrogés fréquentent les espaces verts et les espaces publics.
Pour le secteur témoin 1, 7 personnes sur 10 fréquentent les espaces verts et 2 personnes sur 3 fréquentent les espaces publics.
Dans le QVA, une part un peu inférieure, puisque 6 personnes sur 10 fréquentent les espaces verts et près d’1/3 fréquente les espaces publics.
Pour le secteur témoin 2, 7 personnes sur 10 fréquentent les espaces verts et 6 personnes sur 10, les espaces publics.
En ce qui concerne les équipements culturels, on constate une nette différence de fréquentation entre les quartiers, puisque près d’1 personne sur 2 dans le secteur témoin 2 fréquente ces espaces dans son quartier, et 38% dans le secteur 1 ; contre seulement 1/4 des interrogés dans les QPV et le QVA.
En ce qui concerne les équipements sportifs la différence de fréquentation entre les quartiers est toujours présente entre les QPV, le QVA et les secteurs témoins. Puisque seulement 1/4 des interrogés fréquentent des équipements sportifs dans leur quartier lorsqu’ils habitent dans les QPV ou le QVA, contre 45% dans le secteur témoin 2 et 38% dans le secteur témoin 1.
La grande majorité des interrogés fréquente les équipements de santé dans leur quartier : en effet que ce soit pour les QPV ou les secteurs témoins avec respectivement 75% (1) et 88%(2) des répondants qui fréquentent ces équipements dans leur quartier. Ainsi on remarque que les interrogés du secteur témoin 2 et du QVA fréquentent davantage les équipements de santé de leur quartier (84%).
La grande majorité des interrogés fréquente les services publics dans leur quartier : en effet que ce soit pour les QPV et le QVA où ¾ des répondants fréquentent les services publics de leur quartier. Dans les secteurs témoins avec respectivement 71% (1) et 79%(2) des interrogés qui fréquentent les services publics. Ainsi on remarque que les interrogés du secteur témoin 2 fréquentent davantage les services publics de leur quartier relativement au reste de l’échantillon.
On constate une très nette fréquentation des interrogés aux commerces de leur quartier, avec près de 9 personnes sur 10 pour les secteurs témoins et les QPV. Cependant on remarque que seulement (respectivement) ¾ des interrogés du QVA fréquentent les commerces de leur quartier.
A la question « Concernant les aménagements réalisés ces dernières années dans votre quartier : Etes-vous très satisfait, assez-satisfait, peu satisfait, pas du tout satisfait ou non concerné? » posée à l’ensemble des quartiers où le programme de rénovation urbaine a eu lieu (PRU 1 : 2006-2018), les interrogés se disent à plus de 2/3 « Plutôt satisfait à Très satisfait ».
La part des insatisfaits (« pas du tout satisfait à plutôt pas satisfait »), s’avoisine des 10% sans grande distinction entre les quartiers.
Enfin, la part des « ne se prononce pas » est à prendre en compte car elle est relativement élevée (25%).
S’il n’ y pas de distinction notable à l’échelle des différents quartiers PRU 1, on remarque que le quartier de la Gauthière se démarque à la fois parce qu’il présente une part de « satisfait » relativement plus élevée, mais aussi par une part de « ne se prononce pas » plus basse que tous les autres quartiers.
commune | ||||||||
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DEFM toutes catégories | 238 | 100% | n.d. | 983 | 100% | n.d. | 24,2% | |
DEFM catégorie A | 147 | 61,8% | n.d. | 570 | 58% | n.d. | 25,8% | |
DEFM catégorie ABC | 225 | 94,5% | n.d. | 889 | 90,4% | n.d. | 25,3% | |
DEFM catégorie ABC de Moins de 25 ans | 27 | 12% | n.d. | 161 | 18,1% | n.d. | 16,8% | |
DEFM catégorie ABC de 25 à 49 ans | 152 | 67,6% | n.d. | 563 | 63,3% | n.d. | 27,0% | |
DEFM catégorie ABC de 50 ans et plus | 46 | 20,4% | n.d. | 165 | 18,6% | n.d. | 27,9% | |
DEFM catégorie ABC femmes | 126 | 56% | n.d. | 487 | 54,8% | n.d. | 25,9% | |
DEFM catégorie ABC au chômage depuis 1 à 2 ans | 49 | 21,8% | n.d. | 201 | 22,6% | n.d. | 24,4% | |
DEFM catégorie ABC au chômage depuis plus de 2 ans | 59 | 26,2% | n.d. | 236 | 26,5% | n.d. | 25,0% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
La publication des effectifs de demandeurs d'emploi inscrits se fait selon les catégories statistiques suivantes :
catégorie A : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi
catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois)
catégorie C : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. plus de 78 heures au cours du mois)
catégorie D : demandeurs d'emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi (en raison d'un stage, d'une formation, d'une maladie…), y compris les demandeurs d'emploi en convention de reclassement personnalisé (CRP), en contrat de transition professionnelle (CTP), sans emploi et en contrat de sécurisation professionnelle
catégorie E : demandeurs d'emploi non tenus de faire de actes positifs de recherche d'emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).
Le quartier de veille du Patural (Gerzat) comptabilise au total 238 demandeurs d'emploi dont 62% (147) sont en catégorie A (recherche active et sans emploi), contre 64% pour la l'ensemble des quartiers prioritaires de la Métropole clermontoise. Les demandeurs en recherche active (catégorie ABC : 225 soit 95% du total des demandeurs du Patural) se caractérisent par :
- 20% de plus de 50 ans (19% ville de Gerzat),
- 56% de femmes (55% ville de de Gerzat )
- 26% de chômage longue durée supérieur à 2 ans (27% pour la ville de Gerzat et 28% pour l'ensemble des quartiers prioritaires de la Métropole clermontoise)
A la question « Depuis que vous habitez dans votre quartier, cette image s’est ? », 64% du total enquêtés estiment qu’elle s’est « maintenue positivement » et 20% qu’elle s’est « dégradée ».
Si l’on se focalise sur ceux ayant répondu « s’est dégradée », on observe :
Dans les secteurs témoins 1 et 2 la part de ceux qui estiment que l’image de leur quartier « s’est dégradée » est en deçà des 20%.
Par contre à l’échelle de l’ensemble des QPV, cette part s’élève à près de 38%, tout comme sur le quartier QVA (36%), soit quasiment un écart de 20 points comparativement à leurs secteurs témoins.
A l’échelle des quartiers QPV, le quartier de Cournon d’Auvergne se distingue présentant un part particulièrement élevée (près 55%), suivi dans une moindre mesure de Fontaine du Bac (47%).
A l’inverse, Croix-de-Neyrat présente un part moins élevée (27%).
On retrouve les mêmes ordres de grandeur qu’à la question « Quelle image avez-vous de votre quartier aujourd’hui ? Rep. Mauvaise à très mauvaise ».
Si l’on se focalise sur ceux qui se sentent «Très mal ou Mal» dans leur quartier, on observe que près de 90% d’entre eux en ont une « très à plutôt mauvaise image ».
On retrouve les mêmes singularités dans le croisement que sur les questions seules, avec sur les quartiers de Cournon d’Auvergne une part plus élevée et sur Croix de Neyrat moins élevée.
A la question « Aujourd’hui, quelle est l’image que vous avez de votre quartier ? », près de 88% du total des enquêtés ont une « très bonne à plutôt bonne image » de leur quartier.
Les secteurs témoins 1 et 2 sont à l’image du total des enquêtés, avec près de 90% ayant une « très bonne à plutôt bonne image » de leur quartier.
A l’échelle des QPV, cette part s’infléchie de manière significative avec sur l’ensemble près 67% ayant une « très bonne à plutôt bonne image » de leur quartier.
Si sur les quartiers de Croix-de-Neyrat et du Patural-les Pègues cette part s’avoisine aux 80%, elle est particulièrement basse sur le quartier de Cournon d’Auvergne (près de 53%).
UNE VACANCE QUI SE DEVELOPPE SUR LE COEUR DE LA METROPOLE, EN LIEN AVEC LA LOCALISATION DU PARC LOCATIF PRIVE
La vacance concerne essentiellement la centralité de la métropole : de l'hypercentre clermontois, elle s'étend à l'Est, vers le quartier Gare, A l'Ouest sur Chamalières, Royat et au Sud, sur Beaumont : il existe une relation entre développement de la vacance et centralité (logements privés, inconfortables voire insalubres, difficultés de stationnement, etc). C'est ainsi que sur les autres communes, la vacance a tendance à se développer sur les quartiers iris couvrant les centre-bourgs (Aubière, Lempdes, Gerzat, Cébazat). D'après l'INSEE le nombre de logements vacants est de 13 400, soit un taux de 8,4% du parc. Les QPV, où prédomine le parc locatif social, sont très peu concernés par cette vacance, à l'exception de St-Jacques (voir les tableaux de bord).
UNE CONCENTRATION DU PARC LOCATIF SOCIAL SUR LA VILLE CENTRE
D'après le Répertoire du Parc Locatif Social, le nombre de logements sociaux s'élèvent à 29 000. Clermont-Ferrand en accueille 68%, chiffre illustrant une concentration sur la ville-centre. Comme pour d'autres indicateurs, s'observe une dichotomie entre l'Ouest ou l'hyper-centre clermontois, peu dotés, et secteur ou ce poids peut representer plus d'un logement sur trois : Est ou Sud de la Métropole (Aulnat, iris Chomontel de Romagnat, Secteurs Gandaillat de Lempdes, Iris le Lac-Pontilloux de Cournon), et quartiers de Clermont-Ferrand comme les Iris des Quartiers Nord, Gauthière, Duclos, Rotonde, République et Fontaine du Bac). Cette proportion atteint même trois logements sur quatre sur Champratel. A noter, que les QPV sont essentiellement des quartiers d'habitat social, à 80% en moyenne, taux variant de 69% pour le QPV des Quartiers Nord à 100% pour celui de Fontaine du Bac. Les quartiers prioritaires abritent 25% de l'offre sociale de l'agglomération.
2 375 logements sociaux ont été mis en services de 2012 à 2015, avec une tendance à la déconcentration vers des communes de couronne (Cournon - déjà bien doté - Cébazat, Ceyrat, Chamalières, Le Cendre, ...). Clermont-Ferrand ''ne représente plus que'' 49% de ces nouvelles mises en service, alors que pour rappel la ville-centre dispose de 68% de l'offre globale.
LA ROTATION DES LOGEMENTS DU PARC LOCATIF SOCIAL
Le volume de l’offre libérée et réoccupée dans l’année concerne près de 2 900 logements. Le taux de rotation est ainsi de 11.1%. La ville de Clermont-Fd représente 69% de cette rotation (autant que son poids de logements sociaux dans l’agglomération). cette rotation est disparate : faible sur les quartiers prioritaires, élevée sur l’hyper-centre clermontois, sa périphérie et le Sud-Ouest (Chamalières, Beaumont). En taux et volume, elle est élevée sur le quartier République (17%, 160 logements).
La rotation affecte des logements plutôt récents. Les logements construits après 1990, et surtout 2000 sont surreprésentés, s’opposant à ceux des quartiers prioritaires, à faible rotation, construits entre 1960-70, à loyers faibles et plus grands en moyenne.
LES VENTES D'APPARTEMENTS ANCIENS
Il existe évidemment une corrélation entre le nombre élevé de logements vendus et la forte présence du parc locatif privé. Ainsi les volumes de ventes d'appartements anciens sont élevés sur la ville centre et son hyper-centre, ainsi que sur la ville de Chamalières. L'hyper centre clermontois est relativement homogène avec des prix de vente proches de la médiane de l'agglomération (autour de 1 600 €/m2). Toutefois, dans cet hypercentre, deux secteurs se détachent par des prix bien supérieurs, plus de 1 900 €/m2 sur Ballainvilliers et près de 2 200 €/m2 sur Bonnabaud. Sur Chamalières, tous les secteurs sont, ou proches de la médiane de l'agglomération, ou bien supérieurs (Savarounes - Les Hauts, L'écorchade), à l'inverse de Royat dont les prix de vente sont bien inférieurs à la moyenne de l'agglomération.
Ailleurs, les volumes sont moindres : c'est le cas des Iris ou communes sur lesquels le parc d'appartements anciens est peu développé : quartiers plutôt d'habitat individuel ou d'habitat collectif social comme les quartiers prioritaires. Dans ces derniers, les prix de vente des appartements anciens sont en net décrochage : iris des Vergnes autour de 750 €/m2, Gauthière 900, Torpilleur Sirocco 1 050. L'iris Rotonde, avec près de 1 500 €/m2, est proche du prix médian de l'agglomération, sans doute parce que plus attractif que les Quartiers Nord ou La Gauthière de par sa situation et sa proximité au centre de Clermont.
La carte suivante n'est plus une représentation à l'IRIS mais en courbes de tendance. Elle permet d'affiner et préciser géographiquement les secteurs : - Les secteurs les plus chers sont ceux compris entre la limite Chamalières-Royat, Galoubie, Mairie et quartier Europe, Les Hauts (Chamalières). Les boulevards Berthelot et Duclaux ainsi que l'avenue Julien correspondent à un secteur où les prix atteignent des valeurs élevées. Globalement se dessine en fait un large secteur couvrant Chamalières, passant par Jaude et se terminant sur le centre ancien de Clermont-Fd. Plus au sud, les prix atteignent des valeurs élevés sur un secteur compris entre St-Jacques et Fontaine du Bac (au Nord du Campus des Cézeaux). Sur Beaumont (Mourette, Molière) et Aubière, les prix sont élevés sur des secteurs où les opérations immobilières datent d'une dizaine d'année.
A l'inverse, les secteurs bon marché intégrent les copropriétés des QPV (Vergnes, Croix-Neyrat, Gauthière). L'Est de la ville de Clermont affiche des prix en decà du prix médian de l'agglomération (du quartier Gare République à Montferrand). Les centres-bourgs eux aussi affichent des prix peu élevés (Beaumont, Aubière, Royat).
LES LOYERS DU PARC SOCIAL
Les loyers médians (à 5.2 €/m²) opposent des quartiers, essentiellement de la géographie prioritaire, des communes de l’Est de l’agglomération (aux anciens financements), au centre clermontois et aux communes du Nord, de l’Ouest et du Sud qui ont développé leur parc social plus tardivement. Les secteurs bon marché affichent des loyers médians inférieurs à 4€, et même inférieurs à 3€ pour le quartier de Champratel (2.9€)
12 100 logements (44% du parc social) de l’agglomération ont des loyers inférieurs à 4.92 €/m2 (plafond de loyers très social - PLAi) en 2016 (12 400 en 2015). Ces logements sont spatialement concentrés : quartiers prioritaires, communes de l’Est de l’agglomération (Gerzat, Aulnat, Cournon un quartier de Lempdes). Ils sont absents des communes du Nord, de l’Ouest et de l’hyper-centre clermontois. Si ces secteurs développent le logement social, les programmes récents sont majoritairement financés en PLUS. La politique offensive de l’Etat et de l’agglomération sur le développement des PLAi (20 à 25% dans toute nouvelle opération depuis 2010) met du temps à être visible (inertie / stock).
UNE AUGMENTATION DU NOMBRE DE MENAGES EN SITUATION DE GRANDE PRECARITE DANS LE SEUL PARC LOCATIF SOCIAL
En 2015, 23% des ménages (contre 27% en 2011) sont en situation de grande précarité (ressources inférieures à 30% des plafonds HLM). Cette baisse de 4 points n'a hélàs pas affecté les ménages du parc social. Leur part est ainsi passée de 43% à 47% parmi les ménages en grande précarité. En 2011, les ménages en situation de grande précarité était autour de 5 900 pour chacun des deux parcs locatifs (social ou privé). Dans le parc locatif privé, ce poids a stagné, alors que dans le parc social, près de 750 ménages (+13%) ont rejoint '' le stock'' des ménages en situation de grande précarité. Pour les propritaires occupants, c'est une baisse qui s'est opérée (-18%).
Spatialement, il n'y a guère d'évolution entre 2011 et 2015 : l'Ouest de l'agglomération (hyper-centre clermontois, Chamalières et Royat) abrite des populations très vulnérables, dans le parc locatif privé. Mais à l'Est d'une ligne reliant Gerzat à Chomontel (Romagnat), en passant par les Quartiers Nord, la Gauthière, St-Jacques, Mairie Masage (Beaumont), ce sont des ménages du parc social qui forment le flot de la grande précarité. Enfin l'IRIS Le Lac - Pointilloux (Cournon), se distingue aussi par cette extrême fragilité (tant en volume et qu'en taux).
UNE PRESSION POUR ACCEDER AU PARC SOCIAL S'EXCERCANT SUR QUELQUES SECTEURS
Avec 11 450 demandes actives en 2015 et 12 370 en 2016, la demande ne faiblit pas. 60% sont des demandes d’accès et 40% des demandes de mutations internes au parc social. Les ménages ciblent en priorité Clermont-Ferrand (dans 64% des cas) puis Cournon (8%). L’offre sociale disponible a permis d’attribuer 3 070 logements en 2015, soit 1 attribution pour 3,7 demandes. La pression varie fortement d’un secteur à l’autre. On compte 1 attribution pour 6 demandes à Montferrand, Saint-Jacques-Sud ou Chamalières, et jusqu’à 1 pour 13 pour le centre ville de Clermont-Ferrand ou Aubière. Le délai moyen d’attribution est de 10 mois, il est un peu plus long pour les ménages en demandes de mutation (1 an). Près d’un quart de la demande se situe au-delà du délai anormalement long, correspondant à 15 mois (référence Puy de Dôme). Près de 2 demandeurs sur 3 se situent en dessous de 40% des plafonds de ressources HLM (grande précarité liée aux ressources. Ces demandeurs à faibles ressources ciblent de façon encore plus notable la commune de Clermont-Ferrand (72% d’entre eux déposent une demande en 1er choix sur Clermont). Comme pour le reste des demandeurs, ce sont Plateau Central, Montferrand-République et Cournon qui restent les secteurs les plus demandés. Il n'y a pas « d’autocensure » des demandes en fonction des ressources : que les demandeurs soient très précarisés ou pas, C'est ce trio qui apparaît, à l'exclusion de Montferrand pour les ménages les plus ''aisés'' qui privilégient davantage Chamalières. La nuance essentielle réside dans le fait que moins un ménage est précaire, et moins (voire, pas du tout) il demande une localisation sur des quartiers de la géographie prioritaire (Iris de Croix-Neyrat, des Vergnes ou de la Gauthière) : 4 demandeurs sur 5 ont ici des ressources inférieures à 40% des plafonds HLM (IRIS Vergnes, Gauthière, Rotonde, Fontaine du Bac).
Aucune données de revenus transmises par l'INSEE pour ce quartier de veille de la géographie prioritaire. Environ 22% de la population sont des allocataires bas-revenus contre 17% pour la ville de Gerzat. En outre, le quartier du Patural affiche un taux de ménages dépendant à plus de 50% des prestations sociales de 36% contre 51% pour l'ensemble des quartiers prioritaires et 28% pour la ville de Gerzat.
commune | ||||||||
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Revenu disponible médian (€/UC) | n.d. | n.d. | 20059 | n.d. | ||||
Revenu disponible 1er décile (€/UC) | n.d. | n.d. | 12040 | n.d. | ||||
Revenu disponible 9ième décile (€/UC) | n.d. | n.d. | 31365 | n.d. | ||||
Inégalités de revenu (rapport inter-décile) | n.d. | n.d. | 2,6 | n.d. | ||||
Allocataires à bas revenus (personnes couvertes) | 509 | 22,1% | n.d. | 1730 | 16,6% | n.d. | 29,4% | |
Ménages dont les ressources dépendent à plus de 50% prestations sociales | 138 | 35,7% | n.d. | 465 | 28,4% | n.d. | 29,7% | |
Enfants vivant dans une famille sous le seuil de précarité | 195 | 77,7% | n.d. | 708 | 33,6% | n.d. | 27,5% | |
Familles monoparentales au RSA avec au moins un enfant de moins de 3 ans | 11 | 10,0% | n.d. | 48 | 14,5% | n.d. | 22,9% | |
Familles nombreuses en situation de chômage ou sous le seuil de précarité | 10 | 15,2% | n.d. | 27 | 10,3% | n.d. | 37,0% | |
Ménages du parc social aux ressources < à 40% des plafonds HLM | 109 | 39,4% | n.d. | 202 | 39,1% | n.d. | 54,0% | |
Emménagés récents du parc social aux ressources < à 40% des plafonds HLM | 12 | 50% | n.d. | 31 | 44,3% | n.d. | 38,7% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
Total enquêtés :
52% des interrogés sont sans emploi, dont 26% sont retraités.
48% des interrogés ont un emploi, dont 8% ont un emploi précaire.
Ensemble des secteurs :
Dans les QPV, plus d’une personne sur 2 (60%) est sans emploi.
Dans le secteur témoin 1, moins d’une personne sur 2 a un emploi.
Dans le secteur témoin 2, près d’une personne sur deux est sans emploi.
Sur l’ensemble de l’échantillon, parmi les personnes qui occupent un emploi, 40% l’ont trouvé par candidatures spontanées, 23% grâce à leur formation et 22% grâce à leurs relations.
On se rend compte cependant que seulement 1 personne sur 10 a trouvé son emploi grâce aux services dédiés comme Pôle emploi ou la mission locale.
Ensembles des secteurs :
Sur l’ensemble des secteurs on remarque que la tendance globale se confirme puisque les candidatures spontanées sont les plus citées lorsque l’on interroge les répondants sur la manière dont ils ont trouvé leur emploi.
En effet, dans les QPV et le QVA 42% des répondants ont trouvé leur emploi grâce aux candidatures spontanées, et 47% dans le secteur témoin 2. En revanche, seulement 37% des répondants dans le secteur témoin 1 ont trouvé leur emploi de cette manière.
Cependant on s’aperçoit que la seconde manière la plus citée diffère selon les ensembles. Pour les QPV et le QVA, les services dédiés sont la deuxième façon la plus citée pour trouver son emploi, alors que pour le secteur témoin 1 c’est la formation et pour le secteur témoin 2 ce sont les relations.
Cependant, lorsque 40% des interrogés des autres QPV déclarent avoir trouvé leur emploi par candidature spontanée, seulement 21 % le déclarent à Cournon d’Auvergne. En effet, les personnes ayant un emploi dans le QPV de Cournon d’Auvergne l'ont en majorité trouvé (46%) grâce aux services dédiés de type pôle emploi ou la mission locale.
De plus, de manière globale pour les QPV, les services dédiés sont cités par 20% de l’échantillon, juste après les candidatures spontanées.
Echantillon total :
9 personnes sur 10 sont satisfaites de l’emploi qu’elles occupent.
Ensemble de quartiers :
Dans les QPV, près de 9 personnes sur 10 sont satisfaites de l’emploi qu’elles occupent. Dans le QVA, plus de 9 personnes sur 10 sont satisfaites de leur emploi.
Il n’existe cependant pas de différence significative entre les secteurs témoins et les QPV à ce sujet.
En revanche on s’aperçoit qu’il existe des différences remarquables entre les quartiers lorsque l’on s’intéresse aux répondants qui ne sont pas satisfaits de l’emploi qu’ils occupent.
En effet s’il n’existe pas de différence majeure entre les QPV et les secteurs témoins, on s’aperçoit que les habitants des quartiers Nord et du QVA sont davantage satisfaits de l’emploi qu’ils occupent.
Ensemble des secteurs :
Dans les QPV une personne sur deux ne participe jamais aux animations de son quartier, alors que dans le secteur témoin 1, une personne sur 3 ne participe jamais aux animations de son quartier. Il existe donc une différence entre les ensembles de quartier.
Il faut ajouter à cela le fait que, pour le secteur témoin 2, près de deux personnes sur 3 participent parfois aux animations contre seulement 40% des répondants dans les QPV.
Enfin, on remarque que cette différence est moindre en ce qui concerne les habitants qui participent régulièrement aux animations. En effet, ils représentent 20% dans le secteur témoin 2 et 12% dans les QPV. Cependant, seuls 8% des répondants dans le secteur témoin 1 participent régulièrement aux animations de son quartier.
Détails QPV :
Sur quasiment l’ensemble des QPV, 1 personne sur 2 ne participe jamais aux animations de son quartier. En revanche, pour le quartier des Vergnes, plus d’1/4 des interrogés participent régulièrement aux animations de leur quartier lorsqu’à Champratel par exemple, seulement 3% des répondants participent à ces animations.
Ainsi, les habitants des Vergnes qui trouvent qu’il y a des animations dans leur quartier participent davantage à ces animations que les habitants des autres quartiers.
Total enquêtés:
Sur l’échantillon total, plus d’une personne sur deux (56%) considère qu’il n’y a pas d’animations dans son quartier.
Ensemble des secteurs :
Il existe une grande différence entre les ensembles de quartiers. En effet dans les QPV, 60% des interrogés considèrent qu’il y a des animations dans leur quartiers, alors que dans les secteurs témoins seulement 1 personne sur 3 considère qu’il y a des animations.
De plus on remarque que cette différence est également présente avec le QVA, puisque 29% des interrogés considèrent qu’il y a des animations dans leur quartier.
Détails QPV :
Néanmoins il existe des différences au sein même des QPV. Tout d’abord, on peut noter que le quartier de Fontaine du bac se distingue des autres puisque plus de 80% des interrogés considèrent qu’il y a des animations dans leur quartier, alors que par exemple, seuls 45% des répondants de la Gauthière considèrent qu’il y a des animations dans leur quartier.
Dans les QVA, il n’y pas de différence significative entre les répondants qui sont à l’aise ou non à l’aise, puisque près d’1 sur 2 dans les deux cas déclarent trouver un accompagnement à proximité de chez eux, et ¼ d’entre eux déclare, dans les deux cas, ne pas trouver d’accompagnement à proximité de chez eux. En revanche, on remarque que parmi les individus qui ne se prononcent pas quant à leur aise avec les outils numériques des SP, 60% d’entre eux ne se prononce pas non plus sur la proximité d’un accompagnement pour leurs démarches.
Détails QPV :
A Fontaine du Bac, 1 personne sur 2 qui n’est pas à l’aise avec les outils numériques développés par les services publics ,déclare ne pas trouver d’accompagnement pour ses démarches à proximité de chez elle. Dans ce même quartier on remarque que 8 personnes du 10 qui ne se prononcent pas quant à son aisance avec les outils numériques des SP, déclarent ne pas trouver d’accompagnement pour leurs démarches à proximité de chez eux.
Cependant à Cournon d’Auvergne on peut noter que 7 personnes sur 10 ne se sentant pas à l’aise avec les outils numériques des services publics, déclarent avoir un accompagnement pour leurs démarches à proximité de chez eux.
Total enquêtés :
Plus de 7 personnes sur 10 sont à l’aise avec les outils numériques développés par les services publics.
Ensembles des secteurs :
De manière globale, les répondants sont à l’aise avec les outils numériques développés par les services publics. Dans les QPV et le QVA, près de 2/3 des répondants sont à l’aise avec les outils informatiques développés par les services publics.
Dans le secteur témoin 1, ¾ des répondants sont à l’aise avec les outils informatiques développés par les services publics, ce qui est comparable avec le total enquêtés.
Détails QPV :
En revanche on peut noter que les répondants de Cournon d’Auvergne se sentent moins à l’aise avec les outils numériques développés par les services publics que les autres quartiers, puisque moins d’une personne sur deux se sent à l’aise, soit un écart d’au moins 10 points par exemple avec les Vergnes.
N.B : Une part encore importante de la population interrogée ne se sent pas à l’aise avec les outils numériques des services publics.
Total des répondants « pas à l’aise avec les outils numériques développés par les services publics » :
Plus d’une personne sur deux ne se sentant pas à l’aise avec les outils numériques développés par les services publics, déclare trouver un accompagnement pour ses démarches à proximité.
Ensembles des secteurs
QPV :
Parmi les personnes qui ne se prononcent pas quant à leur aisance avec les services numériques développés par les services publics, 1 personne sur 4 ne trouve pas près de chez elle l’accompagnement nécessaire pour effectuer leur démarches, et 4 personnes sur 10 trouvent cet accompagnement à proximité.
Parmi les personnes qui ne sont pas à l’aise avec les services numériques développés par les services publics, 1 personne sur 3 ne trouve pas près de chez elle l’accompagnement nécessaire pour effectuer ses démarches, et 1 personne sur 2 trouve cet accompagnement.
ST1 :
Parmi les personnes qui ne se prononcent pas quant à leur aisance avec les services numériques développés par les services publics, 2 personnes sur 10 ne trouvent pas près de chez eux l’accompagnement nécessaire pour effectuer leur démarches, et près d’1 personne sur 2 trouve cet accompagnement.
Parmi les personnes qui ne sont pas à l’aise avec les services numériques développés par les services publics, plus d’1 personne sur 2 trouve cet accompagnement à proximité de chez elle.
ST2 : Parmi les personnes qui ne se prononce pas quant à leur aisance avec les services numériques développés par les services publics, 1 personne sur 3 ne trouve pas près de chez elle l’accompagnement nécessaire pour effectuer leur démarches, mais 4 personnes sur 10 trouvent cet accompagnement.
Parmi les personnes qui ne sont pas à l’aise avec les services numériques développés par les services publics, 45% ne trouvent pas près de chez eux l’accompagnement nécessaire pour effectuer leur démarches.
QVA : Parmi les personnes qui ne se prononce pas quant à leur aisance avec les services numériques développés par les services publics, 30% ne trouvent pas près de chez eux l’accompagnement nécessaire pour effectuer leur démarches, et 9% trouve cet accompagnement.
Parmi les personnes qui ne sont pas à l’aise avec les services numériques développés par les services publics, ¼ des personnes ne trouvent pas près de chez elles l’accompagnement nécessaire pour effectuer leur démarches.
Conclusion Ensemble des secteurs :
De plus, on peut noter que dans le secteur témoin 2, les individus plus à l’aise avec les outils numériques des SP (63%) sont plus nombreux à déclarer un accompagnement à proximité de chez eux, relativement aux répondants qui ne sont pas à l’aise (45%) ou qui ne se prononcent pas (40%).
Dans les QPV, il y a autant d’individus à l’aise que pas à l’aise avec les outils numériques des services publics qui déclarent avoir un accompagnement pour leurs démarches à proximité de chez eux. Cependant, il y a une plus grande part d’individus qui ne sont pas à l’aise avec les outils numériques des services publics qui déclare ne pas avoir d’accompagnement à proximité relativement aux individus se sentant à l’aise.
commune | ||||||||
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DEFM toutes catégories | 238 | 100% | n.d. | 983 | 100% | n.d. | 24,2% | |
DEFM catégorie A | 147 | 61,8% | n.d. | 570 | 58% | n.d. | 25,8% | |
DEFM catégorie ABC | 225 | 94,5% | n.d. | 889 | 90,4% | n.d. | 25,3% | |
DEFM catégorie ABC de Moins de 25 ans | 27 | 12% | n.d. | 161 | 18,1% | n.d. | 16,8% | |
DEFM catégorie ABC de 25 à 49 ans | 152 | 67,6% | n.d. | 563 | 63,3% | n.d. | 27,0% | |
DEFM catégorie ABC de 50 ans et plus | 46 | 20,4% | n.d. | 165 | 18,6% | n.d. | 27,9% | |
DEFM catégorie ABC femmes | 126 | 56% | n.d. | 487 | 54,8% | n.d. | 25,9% | |
DEFM catégorie ABC au chômage depuis 1 à 2 ans | 49 | 21,8% | n.d. | 201 | 22,6% | n.d. | 24,4% | |
DEFM catégorie ABC au chômage depuis plus de 2 ans | 59 | 26,2% | n.d. | 236 | 26,5% | n.d. | 25,0% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
commune |
---|
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
commune | ||||||||
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Logements vacants depuis plus de 3 mois du parc locatif social | s | s | n.d. | s | s | n.d. | n.d. | |
Rotation dans le parc social | 29 | 8,0% | n.d. | 200 | 23,5% | n.d. | ||
Année médiane de construction du parc locatif social | 1968 | n.d. | 1968 | n.d. | ||||
Loyers médian du parc locatif social en €/m² | 3,9 | n.d. | 4,7 | n.d. | ||||
Logements du parc social loyer < 4,92 €/m² PLAI | 310 | 83,8% | n.d. | 521 | 57,5% | n.d. | 59,5% | |
Montant median des charges dans le parc locatif social | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | ||
Ventes appartements anciens | s | s | s | 108 | 2,2% | 1,9% ↗ | n.d. | |
Prix de ventes des appartements anciens en €/m² | s | s | 1576 | 27,9% ↗ |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
commune | ||||||||
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Revenu disponible médian (€/UC) | n.d. | n.d. | 20059 | n.d. | ||||
Revenu disponible 1er décile (€/UC) | n.d. | n.d. | 12040 | n.d. | ||||
Revenu disponible 9ième décile (€/UC) | n.d. | n.d. | 31365 | n.d. | ||||
Inégalités de revenu (rapport inter-décile) | n.d. | n.d. | 2,6 | n.d. | ||||
Allocataires à bas revenus (personnes couvertes) | 509 | 22,1% | n.d. | 1730 | 16,6% | n.d. | 29,4% | |
Ménages dont les ressources dépendent à plus de 50% prestations sociales | 138 | 35,7% | n.d. | 465 | 28,4% | n.d. | 29,7% | |
Enfants vivant dans une famille sous le seuil de précarité | 195 | 77,7% | n.d. | 708 | 33,6% | n.d. | 27,5% | |
Familles monoparentales au RSA avec au moins un enfant de moins de 3 ans | 11 | 10,0% | n.d. | 48 | 14,5% | n.d. | 22,9% | |
Familles nombreuses en situation de chômage ou sous le seuil de précarité | 10 | 15,2% | n.d. | 27 | 10,3% | n.d. | 37,0% | |
Ménages du parc social aux ressources < à 40% des plafonds HLM | 109 | 39,4% | n.d. | 202 | 39,1% | n.d. | 54,0% | |
Emménagés récents du parc social aux ressources < à 40% des plafonds HLM | 12 | 50% | n.d. | 31 | 44,3% | n.d. | 38,7% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
commune | |||||||
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Population | n.d. | n.d. | 10404 | 0,4% ↗ | n.d. | ||
Estimation de population | 2300 | n.d. | n.d. | n.d. | |||
Ménages de 5 personnes et plus | n.d. | n.d. | n.d. | 265 | 6,0% | -3,1% ↘ | |
Familles monoparentales (parmi les ménages) | n.d. | n.d. | n.d. | 435 | 9,8% | 4,1% ↗ | n.d. |
commune | ||||||||
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Logements | 954 | n.d. | 4830 | n.d. | 19,8% | |||
Logements vacants | 12 | 1,3% | n.d. | 247 | 5,1% | n.d. | 4,9% | |
Logements T1 et T2 | 49 | 5,1% | n.d. | 693 | 14,3% | n.d. | 7,1% | |
Logements T3 | 74 | 7,8% | n.d. | 1026 | 21,2% | n.d. | 7,2% | |
Logements T4+ | 829 | 87,1% | n.d. | 3111 | 64,4% | n.d. | 26,6% | |
Diversité de taille des logements | 16,9 | n.d. | 4,5 | n.d. | ||||
Résidences principales (RP) | 932 | 97,7% | n.d. | 4523 | 93,6% | n.d. | 20,6% | |
RP occupées par leur propriétaire | 474 | 50,9% | n.d. | 2740 | 60,6% | n.d. | 17,3% | |
RP du parc locatif privé | 91 | 9,8% | n.d. | 838 | 18,5% | n.d. | 10,9% | |
RP du parc locatif social | 367 | 39,4% | n.d. | 865 | 19,1% | n.d. | 42,4% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
UNE PLUS FORTE PROPORTION DES PEU DIPLOMES DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES ET L'EST DE LA METROPOLE
En moyenne sur la métropole, un quart de la population (de plus 15 ans, non scolarisée) détient uniquement le diplôme national du brevet (DNB), ou ne détient aucun diplôme.
Les personnes peu diplomées, vivent plutôt dans l'Est de la métropole, avec des fortes concentrations sur les Iris situés en géographie prioritaire. Taux et volumes sont particulièrement élévés dans les Quartiers Nord, quartier Plaine y compris, ainsi que sur la Gauthière. Sur ces quartiers, c'est une personne sur deux qui n'a aucun diplôme ou juste le DNB. Ce taux atteint un maximum sur Champratel (63%). Globalement les taux restent élevés, mais dans une moindre mesure (compris entre 30 et 40%), sur les quartiers du sud de Clermont, du plateau St-Jacques (Iris Duclos, Rotonde, Sud St Jacques) au quartier Iris Fontaine du Bac. Les communes de l'Est, Gerzat, Aulnat, Lempdes et le sud de Cournon, dont l'Iris Le Lac Pointilloux affichent des taux similaires.
A l'opposé, le centre de Clermont, les communes de l'ouest et du sud-ouest ont les taux les plus faibles.
A la question « Vos enfants fréquentent-ils l’école ou le collège du secteur ? », Sur le total enquêtés, 30% des enfants des familles ne fréquentent pas l’école ou le collège du secteur.
Il n’ y pas de réelles distinctions entre les différents secteurs.
Si l’on se focalise sur ceux qui ne fréquentent pas l’école ou le collège du secteur, on observe des distinctions à l’échelle des quartiers QPV, avec :
Saint-Jacques avec une part plus élevée ;
Cournon d’Auvergne et Champratel avec une part moins élevée.
La part des « ne se prononce pas » est relativement importante (8,5 %), et donc à prendre en considération.
A la question « Quel est votre dernier diplôme obtenu? », on observe des écarts distincts entre les secteurs, hormis pour le niveau Baccalauréat qui est lui relativement homogène (un peu moins de 20% sur le total enquêtés).
En effet, concernant les autres niveaux, inférieurs ou supérieurs au bac, on observe des distinctions, presque comme des spécialisations par secteurs :
A l’échelle du Secteur témoin 1 c’est le niveau Bac + 3 et plus qui est le plus surreprésenté (près de 33%)
A l’échelle du secteur témoins 2, si aucun des niveaux n’ y est sous-représentés, on perçoit une part de BAC +2 légèrement plus importante (17%) que sur les autres secteurs y compris secteur témoin 1.
Sur l’ensemble des QPV, c’est le niveau 3ème qui a la part la plus haute (plus 35%) que sur les autres secteurs, suivi du niveau CAP/BEP qui est lui aussi importante (près de 27%)
Enfin, au niveau du QVA de Gerzat c’est nettement le niveau CAP/BEP qui est le plus surreprésenté (42%), le niveau 3ème est lui aussi important ( 28%); à l’inverse, le niveau BAC +3 et plus y est particulièrement bas.
commune | |||||||
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Population | n.d. | n.d. | 10404 | 0,4% ↗ | n.d. |
L'INSEE ne renseigne pas de données à cette échelle.
commune | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Population 2015 | n.d. | n.d. | 10432 | 0,4 ↗ | n.d. | ||
Estimation de population | 2300 | n.d. | n.d. | n.d. | |||
Population de 0 à 14 ans | n.d. | n.d. | n.d. | 1976 | 18,9% | n.d. | |
Population de 15 à 24 ans | n.d. | n.d. | n.d. | 1225 | 11,7% | n.d. | |
Population de 75 ans et plus | n.d. | n.d. | n.d. | 778 | 7,5% | n.d. | |
Indice de jeunesse | n.d. | n.d. | 1 | n.d. | |||
Nombre d'enfants de moins de 3 ans couverts par au moins une prestation CAF | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. |
Nombre de familles monoparentales (allocataires isolés avec enfant) | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. |
Ménages de 6 personnes et plus | n.d. | n.d. | n.d. | 52 | 1,2% | n.d. | |
Nombre de personnes par résidence principale | n.d. | n.d. | 2,3 | n.d. | |||
Femmes dans la population | n.d. | n.d. | n.d. | 5456 | 52,3% | n.d. | n.d. |
Population de nationalité étrangère | n.d. | n.d. | n.d. | 790 | 7,6% | n.d. | n.d. |
Femme de nationalité étrangère | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | 7,2% | n.d. | n.d. |
Précaution de lecture : les indicateurs suivants que l'on peut qualifier d'indicateurs de "réussite scolaire", sont relatifs à une année scolaire. Ainsi, ils peuvent varier considérablement d'une année à l'autre. Afin d'avoir des résultats pouvant être définis comme tendances lourdes, il conviendrait d'établir des résultats sur plusieurs années.
Le quartier du Patural - Les Pègues se distingue par des indicateurs de réussite scolaire particulièrement bons :
- Ainsi, le taux de retard en 6ème est particulièrement bas, davantage qu'en moyenne dans la métropole (5 points de mois). Un léger écart de retard par genre est constatable en défaveur de l'effectif féminin (bien qu'à relativiser du fait d'un effectif total faible).
- Le taux de réussite au DNB est élevé et équivalant à la moyenne métropolitaine. Un léger écart de réussite par genre est constatable en défaveur de l'effectif masculin (bien qu'à relativiser du fait d'un effectif total faible).
A noter que ces indicateurs de réussite scolaire sont tout aussi bons à l'échelle de la commune de Gerzat.
Aide à la lecture : La part des élèves d’origine sociale ''défavorisée'' est une catégorie construite à partir de la PCS du représentant légal principal et en fonction des résultats scolaires.
La catégorie ''défavorisée'' comprend les catégories socio-professionnelles suivantes : ouvrier qualifié et non qualifié, Ouvrier Agricole, Retraités employé et ouvrier, chômeur n'ayant jamais travaillé et personne sans activité professionelle.
Le quartier des Patural-Les Pègues présente des situations souvent intermédiaires, avec des taux tantôt similaires aux QPV, tantôt similaires à sa commune.
En termes de catégories socio-professionnelles du représentant légal de l'élève, le Patural - Les Pègues présente des écarts davantage significatifs dans les catégories suivantes :
- Une part "d'Ouvriers" similaire à la moyenne des QPV et supérieure de 10 points à celle de Gerzat;
- Une part de "Cadres et professions intellectuelles supérieures" plus élevée que dans les QPV et avec relativement peu d'écart avec celle de Gerzat (4 points de moins);
- Une part de professions "Intermédiaires" davantage similaire à celle observée dans le commune de Clermont-Ferrand (mais inférieure de 5 points à celle de Gerzat);
- Une part de "Personnes sans activité professionnelle" intermédiaire, avec 10 points de moins que la moyenne des QPV et 10 points de plus que la moyenne métroplitaine;
- La part des élèves d'origine sociale "défavorisée" à la rentrée 2016, est élevée (28 points de plus que la moyenne métroplitaine) et égale à celle du Breuil-Les Chapelles, également en quartier de Veille Active.
- Le taux de boursiers est moyen mais supérieur de + 15 points à celui de la commune de Gerzat.
commune | ||||||||
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Écoles maternelles | 1 | 100% | n.d. | 3 | 100% | n.d. | 33,3% | |
Dont écoles maternelles en Rep | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Dont écoles maternelles en Rep+ | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Dont écoles maternelles privées | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Écoles élémentaires | 1 | 100% | n.d. | 3 | 100% | n.d. | 33,3% | |
Dont écoles élémentaires en Rep | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Dont écoles élémentaires Rep+ | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Dont écoles élémentaires privées | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Collèges (à 300 mètres ou moins du quartier) | 1 | 100% | n.d. | 1 | 100% | n.d. | 100% | |
Dont collèges en Rep | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Dont collèges en Rep+ | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
Dont collèges privés | 0 | 0% | n.d. | 0 | 0% | n.d. | n.d. | |
lycées (à 300 mètres ou moins du quartier) | 0 | n.d. | 0 | n.d. | n.d. | |||
lycées généraux et technologiques | 0 | n.d. | 0 | n.d. | n.d. | |||
Dont nombre de lycées généraux et technologiques privés | 0 | n.d. | 0 | n.d. | n.d. | |||
lycées professionnels | 0 | n.d. | 0 | n.d. | n.d. | |||
Dont nombre de lycées professionnels privés | 0 | n.d. | 0 | n.d. | n.d. |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
commune | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population sans diplôme ou avec un diplôme de niveau inférieur au BAC | n.d. | n.d. | n.d. | 4783 | 62% | n.d. | n.d. | |
Population avec un diplôme de niveau BAC | n.d. | n.d. | n.d. | 1353 | 18% | n.d. | n.d. | |
Population avec un diplôme de niveau BAC+2 ou supérieur | n.d. | n.d. | n.d. | 1560 | 20% | n.d. | n.d. | |
dont effectif féminin | 45 | 51% | n.d. | 243 | 49% | n.d. | 18,5% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
Le quartier du Patural-les Pègues compte une école maternelle et élémentaire J. Jaurès, sur les trois présentes dans la commune de Gerzat.
Il comprend également le Collège Anatole France (unique collège de la commune).
L'INSEE ne renseigne pas de données à cette échelle.
commune | ||||||||
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Effectif d'élèves scolarisés en collège à la rentrée 2016 | 88 | 100% | n.d. | 493 | 100% | n.d. | 17,8% | |
dont effectif féminin | 45 | 51% | n.d. | 243 | 49% | n.d. | 18,5% | |
Effectif d'élèves scolarisés de la 2nde à la terminale générale et technologique (2nd cycle GT) à la rentrée 2016. | 36 | 100% | n.d. | 224 | 100% | n.d. | 16,1% | |
dont effectif féminin | 16 | 44% | n.d. | 118 | 53% | n.d. | 13,6% | |
Effectif d'élèves scolarisés de la 2nde à la terminale professionnelle ou en CAP (2nd cycle pro) à la rentrée 2016. | 28 | 100% | n.d. | 118 | 100% | n.d. | 23,7% | |
dont effectif féminin | 15 | 54% | n.d. | 56 | 48% | n.d. | 26,8% | |
Effectif d'élèves scolarisés en BTS (brevet de technicien supérieur) à la rentrée 2016. | 6 | 100% | n.d. | 28 | 100% | n.d. | 21,4% | |
dont effectif féminin | s | n.d. | 13 | 46% | n.d. | n.d. |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
commune | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de retard en 6ème | s | 4% | n.d. | 7 | 6% | n.d. | n.d. | |
Taux de retard en 6ème - effectif masculin | 0 | 0% | n.d. | s | 2% | n.d. | n.d. | |
Taux de retard en 6ème - effectif féminin | s | 9% | n.d. | 6 | 10% | n.d. | n.d. | |
Taux de réussite au DNB (Diplôme National Brevet) | 22 | 92% | n.d. | 108 | 92% | n.d. | 20,4% | |
Taux de réussite au DNB (Diplôme National Brevet) - effectif masculin | 11 | 85% | n.d. | 50 | 88% | n.d. | 22,0% | |
Taux de réussite au DNB (Diplôme National Brevet) - effectif féminin | 11 | 100% | n.d. | 58 | 97% | n.d. | 19,0% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |
commune | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Agriculteurs exploitants" à la rentrée 2016 (ou 2nd responsable si 1er responsable non renseigné). | n.d. | 0% | n.d. | n.d. | 1% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Artisans, commerçants et chefs d'entreprise" à la rentrée 2016 (ou 2nd responsable si 1er responsable non renseigné). | n.d. | 6% | n.d. | n.d. | 8% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Cadres et professions intellectuelles supérieures" à la rentrée 2016 | n.d. | 9% | n.d. | n.d. | 13% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Professions intermédiaires" à la rentrée 2016 | n.d. | 10% | n.d. | n.d. | 15% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Employés" à la rentrée 2016 | n.d. | 16% | n.d. | n.d. | 22% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Ouvriers" à la rentrée 2016 | n.d. | 36% | n.d. | n.d. | 25% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Retraités" à la rentrée 2016 | n.d. | 0% | n.d. | n.d. | 0% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de 1er responsable "Autres personnes sans activité professionnelle" à la rentrée 2016 | n.d. | 24% | n.d. | n.d. | 17% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège de responsables avec catégorie non renseignée à la rentrée 2016. | n.d. | 0% | n.d. | n.d. | 0% | n.d. | n.d. | |
Part d'élèves scolarisés en collège d'origine sociale "défavorisée" à la rentrée 2016 (selon le lieu de résidence) | n.d. | 59% | n.d. | n.d. | 42% | n.d. | n.d. | |
Taux de boursier au Collège | 37 | 40% | n.d. | 131 | 25% | n.d. | 28,2% | |
Taux de boursier au Collège - effectif masculin | 18 | 38% | n.d. | 65 | 24% | n.d. | 27,7% | |
Taux de boursier au Collège - effectif féminin | 19 | 42% | n.d. | 66 | 26% | n.d. | 28,8% |
Situation plus défavorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation intermédiaire (entre la moyenne QPV et la moyenne agglomération) | |
Situation plus favorable que la moyenne des QPV et la moyenne agglomération | |
Situation non évaluable |